Meascra

Je ne suis pas une très grande fan d'Halloween ("Happy Halloween", et puis encore ?!), cependant j'aime beaucoup l'Irlande, et me suis donc très tôt intéressée à ses coutumes, traditions, mêmes ancestrales, et c'est pourquoi je voudrais aujourd'hui vous parler de la Samhain en Irlande.

La Samhain (prononcez Sâweyne) est une période, dans la tradition celte, marquant la fin de la saison claire et l'entrée dans la saison sombre, pour la nouvelle année. Mais elle n'appartient ni à la saison claire, ni à la sombre, c'est une période hors du temps.
C'est aussi tout simplement la période de fin des travaux agricoles, quand il faut faire le point sur les récoltes et les troupeaux.
Le jour de la Samhain est le 1er novembre, elle est célébrée la nuit du 31 octobre au 1er novembre, mais la période de Samhain commençait 3 jours avant et se terminait 3 jours après.

La Samhain fait en fait partie des 4 jours de l'année qui marquent le changement de saison chez les Gaéliques, avec Imbolc le 1er février, Beltane le 1er mai, et Lughnasadh le 1er août. La Samhain et Beltane sont les plus importantes. A la Samhain, comme aux 3 autres fêtes gaéliques de changement de saison, des feux étaient allumés sur les collines. De nombreux rituels druidiques avaient lieu.
Dans la mythologie irlandaise, qui est toute aussi riche et construite que la mythologie grecque, bien qu'inconnue de nos programmes scolaires, beaucoup d'événements se sont déroulés lors de la Samhain.

La Samhain, comme Beltane, était considérée comme une période où les frontières entre le monde des morts et celui des vivants s'amenuisaient, suffisamment pour que durant quelques heures de la nuit, les êtres et les âmes puissent communiquer avec nous ou même venir dans notre monde, et où toutes sortes de phénomènes surnaturels pouvaient se produire. Mais alors que Beltane correspond plus à la vie, Samhain est placé du côté de la mort.

Les âmes venant du monde des morts pouvaient aussi bien être dangereuses parce qu'elles revenaient se venger, que bienveillantes, venant donner des bénédictions aux membres vivants de leur famille.
Les fées qu'on pouvait aussi rencontrer en cette nuit étaient à éviter car elles venaient voler les humains.

Il fallait rester autour de la maison, et si on était forcé d'aller dans l'obscurité, différentes mesures étaient à prendre selon les régions pour éviter les fées : retourner ses vêtements, porter du fer ou du sel... On pouvait aussi leur laisser à manger à l'extérieur pour s'assurer leurs bonnes grâces durant l'année.
Porter des déguisements pouvait aussi être un moyen de brouiller les pistes des fées ou autres âmes malveillantes.
La période de la Samhain était propice à de nombreuses pratiques divinatoires, pour notamment savoir le nom de son futur époux, le lieu de la future maison, le nomre d'enfants... On mangeait des pommes, des noix, qui servaient aussi à ces pratiques.


  C'est seulement bien plus tard, avec l'évolution des coutumes de la Samhain, que les rites ont commencé à ressembler par certains points à l'actuel Halloween. Mais à l'époque déja on voit queques ressemblances : le fait de porter des déguisements, et les lanternes sculptées dont je n'ai pas parlé car elles étaient plutôt écossaises.

C'est vers le XIXème siècle, dans le sud de l'Irlande qu'on a commencé à voir appparaître la tradition de se déplacer de maisons en maisons; c'était alors pour réciter des versets, et attirer ainsi des bonnes grâces sur les habitants des maisons (ou non, selon l'accueil qu'ils réservaient à la procession)

Causes supposées ou facteurs de risque :

anxiété,

faible estime de soi,

ennui,

apathie,

impuissance apprise (on a "appris" par des événements dans notre vie, qu'on n'a pas d'action sur notre vie, sur les événements, que quoi qu'on fasse ça ne change rien)

mais surtout impulsivité (manque de persévérance, absence de préméditation, recherche de sensations et urgence positive ou négative)

Serait dû aussi à un manque d'apprentissage de maîtrise de soi et de ses désirs.

L'idée reçue à propos de la procrastination, c'est qu'elle est liée à de la paresse, à une mauvaise gestion de son temps, ce qui n'est pas forcément faux, mais le problème est surtout notre difficulté pour gérer nos impulsions.

Article très intéressant sur l'étude de ce phénomène de procrastination et de ses mécanismes en cliquant ici

Vidéo particulièrement bien faite, on voit la procrastination à l'oeuvre, et on ressent bien que le procrastinateur la subit :

Des conseils et méthodes pour s'aider à travailler et à se motiver :

  Ne diabolisez pas le travail

ou vous ne vous en sortirez pas : prenez conscience qu'une vie où on n'aurait pas BESOIN de travailler ne peut pas être un idéal de vie.

Pourtant ça fait rêver bien sûr, on se dit qu'on aurait tout le temps pour faire absolument ce qui nous chante, oui mais : notre vie serait vaine, on a besoin du travail pour faire quelque chose de nous-mêmes, pour se former une personnalité, un caractère et ne pas être laxistes et des loques, le travail est essentiel à notre vie, à ce qu'on se "réalise" et à un bonne hygiène de vie.

Rythme de vie

Soyez réguliers : il faudrait que vous ayez votre train-train (pour faire rentrer le travail dedans), et pour commencer, une activité que vous faites tous les jours à la même heure (ou tous les jours avant les cours, ou tous les jours en revenant de cours). Cette activité ne serait pas du travail, ni un truc complètement divertissement où on est assez passif (type jeu vidéo, film...) : un bon exemple, le sport !

- se coucher tôt (-> faire du sport pour être suffisamment fatigué et accepter de se coucher puisqu'on on a l'impression d'avoir fait qlq chose de sa journée),

- réveil à l'autre bout de la pièce pour se forcer à se lever tout de suite

- puis sport, douche

- et bibliothèque pour aller travailler

Sport = important car si vous n'avez fait que travailler de toute la journée, arrivé au soir vous ne voulez pas vous coucher parce que vous êtes dépité de ce que vous avez fait ds la journée (rien on pourrait dire. Fier d'avoir bossé, mais du coup ça passe trop vite et on a envie de faire des choses qui nous plaisent, maintenant !)

-> sport mais ça peut aussi être faire de la musique par exemple (attention à se limiter sinon c'est un trop bon échappatoire au travail), ou lecture (attention aussi, mais sinon ça peut être intéressant de vous planifier tous les jours une plage lecture en rapport avec vos cours)

Ne pas faire que ça

Si vous savez que pour vous ça ne sera pas possible de passer la journée à travailler, alterner  des  quarts  d'heure  de  travail   avec  des  quarts  d'heure  de  divertissement : l'idée c'est que certes on n'aura pas bossé beaucoup, mais peu est  toujours mieux que rien

Se conditionner pour acquérir un "réflexe de travailler"

Trouver un stimulus et l'associer systématiquement au travail (et uniquement au travail)

Par exemple, on peut s'assoir à son bureau uniquement quand on travaille vraiment. Il est primordial, pour que ça fonctionne, de ne pas y rester quand on ne travaille pas, car alors le bureau deviendrait un stimulus associé au fait de ne pas travailler...

En fait, j'utilise la même méthode, mais avec une bougie. C'est agréable d'avoir une bougie allumée à côté de soi, et je ne l'allume que quand je travaille.

Dans mon esprit, c'était plus une récompense pour mon travail, et ça me motivait à ne pas partir puisque je venais d'allumer la bougie ! Mais le conditionnement explique mieux pourquoi ça marche !

En reprenant l'exemple de s'assoir à son bureau, petit à petit, notre réflexe de travailler sans penser à autre chose ni se distraire quand on y est assis va se développer.

On prend même plus conscience de notre temps de travail productif vs notre travail improductif, et on chasse alors les activités ou pensées parasites. On devient donc plus efficace dans son travail, et de plus en plus au fur et à mesure de la pratique de cette méthode !

De quoi faire rêver !

En général, le problème, c'est qu'on ne sait pas par où commencer, que la masse de choses à faire nous semble trop énorme

A partir du moment où on clarifie les choses, où on découpe tout en plusieurs petites tâches, on se met miraculeusement à bosser limite avec plaisir !

- liste de tâches avec la date pr laquelle chacune doit être effectuée,

puis qu'on classe dans l'ordre du plus urgent au moins,

puis on fait une de ces tâches par jour ou 2, ou une par semaine... selon la qté.

Il peut y avoir aussi des tâches comme le travail scolaire qui sont à faire certes pour un date (l'examen) mais qu'il faut faire plusieurs fois régulièrement avant cette date -> on peut intercaler la tâche travailler entre chaque autre tâche, ou toutes les 2 tâches

- grande satisfaction à cocher ou barrer une tâche, on se voit vraiment avancer, et on n'est pas dépité de nous-mêmes en se disant qu'on a peut-être fait telle tâche mais pas toutes les autres : en effet, on est dans le timing qu'on s'est fixé, donc pas de culpabilité

On n'est pas tout seul, et ça fait du bien

La preuve :

Forum avec bcp de témoignages, des conseils (que j'ai repêché au fil des messages et mis dans cet article), et des encouragements des uns et des autres aux uns et aux autres.

Il y a peut-être une moralité à en tirer : se motiver en groupe ! vos amis n'ont pas forcément ce problème (si c'est le cas organisez-vous quelque chose ensemble), mais sinon, paraît-il que sur internet il y a des genre de groupes de travail, de motivation...

Vous vous doutez bien que je n'ai pas sorti tout ça de ma petite caboche, je me suis beaucoup aidé de ce que j'ai trouvé ici et là. Voilà mes sources, ainsi que des sites à consulter pour aller plus loin :

comment vous motiver pour agir

comment stimuler sa motivation pour travailler

procrastination-stop

la concentration et la mémoire chez l'enfant, de Pierre Bovo, psychothérapeute

internet-actu.net

Conseils aux parents qui desespèrent de voir leur enfant ne pas travailler ou n'avançant pas :

la concentration et la mémoire chez l'enfant

comment motiver son enfant à travailler