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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 19:48

C'est avec un peu de retard que je traite ce sujet du casse-tête de la semaine, mais je me suis rappelée ce mp3 qui convient très bien au thème des illusions, et que je voudrais vous faire découvir :

 

1. Montez le volume de vos haut-parleurs pour que le son soit suffisamment fort, même un poil plus

2. Ecoutez l'intégralité de la bande (pas long) : ça commence par une phrase en anglais qui a priori n'a rien de notable et d'extraordinaire n'est-ce pas ? laissez jusqu'à la fin du mp3

3. Revenez au début pour réécouter la première phrase (qui était au début anodine)... que constatez-vous?

4. Oui cette manipulation de votre cerveau (bon j'exagère un peu) est irréversible : réécoutez juste la phrase dans un an ça sera toujours là je le confirme !

 

  =>LA BANDE AUDIO

 

 

 

J'en profite pour vous faire partager cette chanson plutôt canon d'un groupe que j'ai découvert très récemment, et dont le titre colle a merveille :)

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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 14:06

Le thème du casse-tête de cette semaine est FLOU. J'en profite alors pour vous parler du flou en peinture, qui s'est fait oublier avec la photographie, et qui n'a pas grand chose à voir pourtant.

 

casse-tête

 

En effet, en 1856, voilà la définition de Bescherelle pour le flou, qui ne changera pratiquement pas avant le XXème siècle : «Flou. s. m. (du lat. fluidus, fluide). PEINT. Grâce et légèreté des touches; douceur, goût, moelleux, tendre, suave, qu’un peintre habile met dans son ouvrage»

Rien à voir donc avec le flou souvent négatif de la photo

 

"Peindre flou" est alors opposé à "peindre durement", "peindre sèchement", c'est-à-dire privilégier les tons surs et secs.

En fait, dans la peinture floue, le passage de l'ombre à la lumière et les contours sont adoucis, la transition est progressive.

Mais c'est aussi réellement une technique : une fois sa peinture terminée, l'artiste repasse délicatement par-dessus avec une brosse de soies légères, un pinceau doux, afin de fondre les couleurs, d'ammolir les nuances, d'unir les tons de l'ensemble, et d'atténuer les traces de passage du pinceau.

 

=> L'effet donné ne sera pas uniquement une peinture romantique, mais au contraire permet de rendre l'oeuvre plus réelle, plus proche de nous, puisque le peintre a tenté d'enlever au maximum ce qui faisait de cette peinture une peinture.

 

 

On retrouve bien sûr le flou dans les paysages, mais on en voit déjà tellement dans les paysages que je voudrais plutôt vous montrer quelques oeuvres d'un peintre que j'aime beacoup :  

Sir Lawrence Alma-Tadema

 

http://www.museumsyndicate.com/images/2/14178.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A coign of vantage

 

 

 

http://www.museumsyndicate.com/images/2/14278.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sappho and Alcaeus

 

 

http://www.museumsyndicate.com/images/2/14188.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A kiss

 

 

 

http://www.museumsyndicate.com/images/2/14298.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

The favourite poet

 

 

http://www.museumsyndicate.com/images/2/14317.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

The women of Amphissa

 

http://www.museumsyndicate.com/images/2/14183.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A favourite custom

 

 

 

Pour voir d'autres oeuvres de Sir Lawrence Alma-Tadema

 

 

 

 

Article source sur le flou en peinture mais aussi en photographie

 


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30 octobre 2012 2 30 /10 /octobre /2012 14:19

C'est à l'occasion de ce casse-tête de la semaine (expressions animalières) que j'ai pensé écrire une petite historiette avec une contrainte : les expressions animalières ! C'est une contrainte comme une autre et après tout c'est le principe de ce que Raymond Queneau a fait dans ses "Exercices de style".

 

casse-tête

 

Pour une explication détaillée :

Forte de cette idée, j'en ai alors une plus tordue, celle de faire une petite expérience, au passage. Attention c'est compliqué...

En effet, si un texte est saturé d'expressions animalières en tout genre, on peut se demander si notre compréhension de ce texte ne va pas être altérée, ou du moins être plus ardue au premier abord. Et cela d'autant plus si les personnages sont eux-mêmes des animaux, portant par ailleurs des noms ressemblant à des noms d'autres animaux... (oui tordu j'avais prévenu !)

Les postulats sont donc les suivants :

1) si notre compréhension est parasitée : cela signifierait que la catégorisation sémantique (le champ lexical), n'est pas qu'une notion linguistique, mais que le cerveau fait aussi naturellement cette catégorisation, puisqu'un trop-plein de mots appartenant à UNE catégorie sémantique (ici les animaux) le surcharge, le perturbe

2) Si notre compréhension n'en est pas parasitée : cela voudrait dire que le cerveau fait bien la part des choses entre personnages et expressions, et que donc ces expressions sont bien automatisées, tellement qu'en les lisant on ne réalise même pas que ça utilise un nom d'animal, on accède tout de suite au sens

3)Et le pire... c'est que les deux peuvent être vrais ! ça serait un peu comme les deux voies de lecture : la voie d'assemblage (pour déchiffrer les mots qu'on ne connaît pas), et la voie d'adressage (quand on reconnaît un mot automatiquement sans avoir à le redéchiffrer comme les premières fois qu'on l'a lu). En effet, une expression qui est tout à fait dans notre vocabulaire courant (donc automatisée) ne nous parasiterait pas, on s'apercevrait à peine que cette une expression en fait et on accèdera tout de suite au sens; et une expression qu'on maîtrise moins bien, peu connue, va nous gêner, on sera plus focalisé sur la forme et donc dans ce texte ça va nous mélanger avec les noms des personnages...

 

 

Bref voilà l'histoire :

 

Chame le héron, du haut de sa cheminée, s'ennuyait comme un rat mort par ce temps de chien. C'est pourquoi il décida d'aller rendre visite à Ponny. Tous deux étaient copains comme cochons. C'est vrai que c'était un drôle de zèbre, ce Ponny, mais on s'amusait toujours bien avec ce hérisson qui adorait faire le singe.

Quand Chame le héron arriva, Ponny le hérisson, qui tournait comme un lion en cage, s'empressa de lui raconter dans quel guêpier il s'était fourré : "Ah, Chame, si tu savais... C'est Sha, il est venu me chercher des poux, comme d'habitude, il se moquait de moi, en disant que j'étais myope comme une taupe, que je puais le bouc... et forcément, j'ai pris la mouche : "Minute papillon ! J'en ai assez de tes vacheries, tu me fais devenir chèvre ! Désormais ne cherche plus à me pigeonner !" que je lui ai dit. Et on s'est regardé en chiens de faïence, il était muet comme une carpe. C'est vrai que je ne lui avais jamais rien répliqué avant. Puis il est reparti, en disant qu'il appelait un chat un chat, fier comme un coq, comme si je ne lui avais pas cloué le bec !"
Chame s'exclama : "Cet écureuil ! C'est vraiment une peau de vache ! Mais toi, quelle tête de linotte aussi, tu t'es jeté dans la gueule du loup ! Tu sais bien qu'il est ami avec Griffin le lièvre... Et celui-là, il est rusé comme un renard, qui sait ce qu'il va imaginer !"
Ponny le hérisson gémit : "Je sais bien, il est connu comme le loup blanc pour ses mauvais tours... Mais toi, tu sais toujours retomber sur tes pattes, aide-moi !"

C'est ainsi que Chame le héron partit trouver Sha l'écureuil, pour démêler ce noeud de vipères. Celui-ci était visiblement gai comme un pinson : "Oui, cette bécasse de Ponny m'a littéralement défié, quand Griffin va le savoir, il ne pourra qu'imaginer une farce dont cet hérisson sera encore le dindon ! Et si tu es venu plaider pour lui, je t'avertis qu'on ne lâchera pas notre bouc émissaire préféré avant que les poules aient des dents !"

Chame le héron revint alors voir Ponny le hérisson. Il le trouva dormant comme un loir.
- Ponny, quelle marmotte ! Je te prends sous mon aile, et j'entreprends un travail de fourmi pour te sortir de ce guêpier, et toi tu es là comme un coq en pâte!
- Désolé, Chame je dors quand j'ai le cafard... Alors tu lui as tiré les vers du nez ?
- Pas encore, mais il vaut mieux ne pas mettre la charrue avant les boeufs n'est-ce pas ? Et y'a pas de lézard, tu sais bien que j'ai des yeux de lynx, quelque chose va bien me mettre la puce à l'oreille !
Mais s'inquiétant tout de même, Chame le héron se mit à rédiger une invitation à l'intention de Griffin le lièvre et de Sha l'écureuil. Ponny le hérisson, qui lisait par dessus son épaule, s'exclama :
- Quoi ?! Mais tu fais rentrer le loup dans la bergerie ma parole !
- Ne sois donc pas une telle poule mouillée, Ponny, laisse-moi faire, on va l'amadouer.
- Moui tu parles d'un plan... ça ne casse pas trois pattes à un canard.
- Eh, si tu n'étais pas monté sur tes grands chevaux, aussi, avec cet idiot d'écureuil ! Je croyais que tu aimais la politique de l'autruche ? Tu aurais mieux fais de le regarder avec des yeux de merlan frit comme à ton habitude ! Tu crois que je n'ai pas d'autres chats à fouetter ?
- Attends ne t'emballes pas comme ça... fit Ponny le hérissonen le regardant d'un air de chien battu. Je ne voudrais pas que notre amitié batte de l'aile à cause de cet âne.
- Bon, bon, s'adoucit Chame le héron en souriant, ne sors pas les larmes de crocodile, non plus.

En recevant l'invitation, Griffin ricana :
- Nous avons trouvé la poule aux oeufs d'or, il suffit d'effrayer un peu ce zèbre de hérisson et nous recevons une invitation à manger ! Quand même, je me demande si c'est du lard ou du cochon, ce hérisson a vraiment une araignée au plafond.
- Mmh, je crains qu'il n'y ait anguille sous roche. De toute façon j'ai un appétit de moineau, grommela  Sha l'écureuil.
- Quel ours mal léché ! Je suis à cheval sur les principes : on est invités, on y va ! Et puisque je te dis que j'ai une idée. Et pas piquée des hannetons ! Justement, revenons à nos moutons...

Au jour dit, c'est serrés comme des sardines sur la petite table de Ponny le hérisson que nos quatre animaux se retrouvent.
- J'ai une faim de loup, s'exclama Chame le héron.
- C'est qu'il ne faudrait pas que tu perdes ta taille de guêpe, par contre ! ironisa Griffin le lièvre.
- Sale langue de vipère, j'en ai assez ! protesta Chame. On n'a pas gardé les cochons ensemble !
Mais brusquement, Griffin le lièvre se retrouva les quatre fers en l'air.
"Mais quelle mouche l'a piquée ?" interrogea Sha l'écureuil.
Griffin le lièvre balbutia : "Je... J'avais des fourmis dans les pattes..."
Mais soudain, il vit le gigantesque bouquet d'orties qu'il avait apporté et caché à proximité. L'erreur, c'est que celui-ci était agité par Ponny le hérisson !
"Ah, bravo, Ponny ! Tu reprends du poil de la bête, à ce que je vois !"  rit Chame le héron.
Griffin hésita, puis voyant les orties se rapprocher dangereusement de lui, il détala ... comme un lièvre.

 

 

Alors, conclusion si vous avez lu cette petite histoire (bon ce n'est pas de la grande littérature c'est sûr, c'est plus enfantin) : avez-vous été gêné dans la compréhension de l'histoire par toutes ces expressions animalières ?

A la fin, êtes-vous capables de dire sans regarder quels animaux sont Sha, Ponny, Griffin, et Chame ?

 

Bon j'espère que l'expérience vous aura intéressé et/ou l'histoire amusé ! à bientôt ;)

 

 

 

Ma conclusion personnelle de cette expérience :

ce n'est vraiment pas évident de caser dans un texte un maximum d'expressions, et d'autant plus que je voulais aussi qu'il n'y ait presque que ça dans le texte (le moins possible de mots non inclus dans une expression animalière) pour voir si ça allait parasiter !

Beaucoup plus dur que je croyais, finalement le texte est beaucoup moins dense en expressions que je l'aurais voulu !

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23 juin 2012 6 23 /06 /juin /2012 20:05

Réfléchir sur la façon de traiter ce thème m'a fait me demander d'où venait ce mot.

On voit "maille" dedans, ce qui fait donc penser à un tricot, et j'ai déjà entendu mes grands-parents parler d'aller mettre un petit tricot pour ne pas avoir froid, cela dit les maillots ne sont pas en laine ! Actuellement du moins, et même si c'en est très éloigné dans le cas du maillot...de-bain, on peut supposer que le terme a simplement évolué. Il me semble que cela désignait en tout cas un vêtement plutôt moulant, près du corps, ce qui nous donne le maillot de corps, et s'est appliqué au maillot de bain.

Voyons voir la vraie étymologie : eh bien effectivement cela vient de maille comme prévu, et le terme a évolué d'un genre de lange pour les nouveaux-nés (d'où "emmailloter") vers le sens que nous lui connaissons aujourd'hui, en passant par un caleçon de danseur, puis un vêtement souple et moulant qui couvre le haut du corps uniquement ainsi qu'un autre sens pour le maillot de bain.

 

 

Avec les vacances qui approchent, le maillot auquel je pense est plutôt de bain.

Si vous aussi habitez à Lille, vous savez peut-être déjà que vous aurez l'occasion de le mettre à Lille plage ! Oui ça fait d'abord rire, mais cela n'empêche que j'irais sans aucun doute voir ce que ça donne, et les photos des autres années donnent plutôt envie !

Il y a des animations, des piscines, du sable... Pour les animations, il y aura danses urbaines, beach basket, athlétisme, animations aquatiques, beach rugby, beach soccer, sports de raquette : voir le programme

Lille plage commencera le 7 juillet et durera jusqu'au 26 août, ce sera boulevard de Strasbourg, métro porte des postes (oui en centre-ville, je vous ai dit qu'il fallait que j'aille voir ça!).

L'entrée est gratuite. C'est ouvert de 14h à 19h du mardi au vendredi, et de 12h à 19h le week-end. C'est aussi ouvert les jours fériés.

 

D'ailleurs récemment on pouvait jouer au beach volley place de la République, mais attention vraiment du beach volley : en extérieur et sur du sable ! C'était du 6 au 10 juin mais il y a ça tous les ans, revenez l'année prochaine si vous avez manqué ça.

voilà la vidéo :

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Bon c'est bien beau tout ça, mais le temps ne nous permet pas exactement de rêver à profiter de la plage en tout cas pas tous les jours ! Et cela pas seulement sur Lille...
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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 11:06

 

casse-tête

 

Pour ce casse-tête de la semaine, qui nous a été proposé par Sherry, j'avoue avoir déjà été en gros manque d'inspiration et en grosse semaine de révisions également

 


Tout ce qui me venait dans un premier temps, c'est cette photo, qui loin d'être du grand art joue (tout de même!) sur le parallèle (aha) entre les lignes de l'image, celles qui structurent la photo, et la "ligne de chemin de fer"

rail-2--siglee.jpg

 

  .

  .

Mais je vais octroyer un peu de temps à ce casse-tête car j'ai ce qu'il nous faut!

 

 

Voilà un casse-tête, justement ça tombe bien

et... il nous casse bien la tête c'est pourquoi je ne vous donne pas la réponse (que j'ai trouvé toute seule comme une grande, oui-oui), du moins pas tout de suite, ce serait trop facile ! d'ailleurs pour les acharnés je suis sûr qu'on peut trouver la solution ailleurs sur internet car il commence à être connu

 

          O          O          O 

 

          O          O          O

 

          O          O          O

 

Voilà, ça se présente comme ça, et l'objectif est de réussir à relier tous ces points, en ne faisant que 4 lignes droites, et cela sans lever son crayon ! Bon courage...

 

 

 

Et comme on ne va pas se contenter seulement de ça, voilà pour finir des astuces pour trouver certaines longueurs quand on ne peut pas les mesurer (ou pas sans déployer des grands moyens)

 

 

Trouver une hauteur (maison, arbre, poteau...) sans risquer de se casser la figure :

 

vous avez besoin : d'un mètre, et d'un grand bâton ou tout objet droit du même genre

 

1) plantez le bâton, ou faites-le tenir d'une autre manière, à la verticale, à plusieurs mètres de ce que vous voulez mesurer, disons un arbre pour l'exemple. Plus cet arbre est grand, plus il faut le planter loin.

 

2) trouvez l'endroit où, en ayant les yeux le plus proche possible du sol, le haut de votre bâton coïncide visuellement avec le haut de l'arbre, et faites une marque ou mettez un repère.

 

3) mesurez la distance au sol entre votre repère et votre bâton (RB), et celle entre votre repère et le pied de l'arbre (RP). Mesurez aussi votre bâton (la partie qui sort de terre s'il est planté) : BH.

 

hauteur-copie-1.JPG

4) La hauteur de l'arbre PS = (RPxBH) / RB

 

Pourquoi ?

Parce que c'est le le théorème de Thalès ( RB/RP = BH/PS )

 

 

Trouver une longueur au sol qui est difficilement mesurable (largeur d'un fleuve par exemple, quand il n'y a pas de pont!) : plus facile techniquement, mais plus dur intellectuellement si vous ne savez pas (encore) vous servir d'une boussole !

 

Vous avez besoin : d'un mètre, d'une boussole (oui et un truc précis avec le cadran qui tourne, pas votre petite ronde aux grosses aiguilles pour jouer au pirate)

 

1) Mettez-vous, au bord du fleuve.

Choisissez un point fixe qui va vous servir de repère, sur la rive d'en face (dans le cas du fleuve) ce n'est pas forcément vous qui l'avez mis ça peut être un arbre que vous distinguez bien

Placez-vous de manière à ce que la ligne que vous formez avec le point de repère soit bien perpendiculaire au bord du fleuve (ne vous mettez pas dans un tournant du fleuve mais à un endroit bien droit pendant plusieurs mètres).

Faites une marque à cet endroit

 

2) vous prenez l'azimut du repère

comment faire : vous mettez votre boussole bien à l'horizontale, puis vous pointez la flèche (ou la ligne qui part du centre de la boussole, attention pas celle du nord qui tourne avec le cadran) vers le repère (attention précision précision, mettez-la au niveau de votre oeil, toujours en la gardant à l'horizontale surtout) puis sans bouger la boussole, vous tournez juste le cadran de manière à ce que l'aiguille du nord (la rouge en général) s'aligne avec le nord écrit sur la boussole. Voilà, vous n'avez plus qu'à regarder le chiffre du cadran qui est en face de la flèche (celle pointée vers le repère) : vous avez votre azimut

 

3) maintenant vous vous déplacez le long de la rivière en vérifiant de temps en temps l'azimut du point de repère (de la rive d'en face). Vous vous arrêtez au moment où l'azimut du repère a 45° d'écart avec celui que vous aviez relevé au début (45° de plus si vous êtes allé vers la gauche, 45° de moins si vous êtes allé vers la droite)

 

4) Vous n'avez plus qu'à mesurer la distance au sol que vous avez parcouru depuis votre point initial (que vous avez marqué) : elle est égale à la largeur du fleuve !

 

Pourquoi ?

Parce qu'un triangle rectangle qui a un autre angle de 45° a forcément son 3ème angle égal lui aussi à 45° (90+45+45 = 180° = la somme des angles de n'importe quel triangle).

Et un tel triangle est isocèle : les 2 côtés qui partent de l'angle droit sont égaux, comme vous pouvez le voir sur le splendide schéma ci-dessous

fleuve.JPG

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 17:18

Je participe à partir de maintenant à une communauté : le casse-tête de la semaine. Le principe est simple : un thème est donné par semaine, et nous blogueurs et blogueuses qui participons nous le traitons de la manière que nous souhaitons !

 

Cette semaine, c'est le thème des chiffres, nombres, numéros, ...

 

casse-tete.jpg

 

 

Pour commencer, une petite musique pour se mettre dedans :

       cliquez ici

 

Non ce ne sont pas des chiffres balancés au hasard, vous devinez ce que c'est ?

Voici pour vous aider :

Que j'aime à faire apprendre ce nombre utile aux sages !
Immortel Archimède, artiste ingénieur,
Qui de ton jugement peut priser la valeur ?
Pour moi, ton problème eut de pareils avantages.
Jadis, mystérieux, un problème bloquait
Tout l'admirable procédé, l'œuvre grandiose
Que Pythagore découvrit aux anciens Grecs.
Ô quadrature ! Vieux tourment du philosophe
Insoluble rondeur, trop longtemps vous avez
Défié Pythagore et ses imitateurs.
Comment intégrer l'espace plan circulaire ?
Former un triangle auquel il équivaudra ?
Nouvelle invention : Archimède inscrira
Dedans un hexagone ; appréciera son aire
Fonction du rayon. Pas trop ne s'y tiendra :
Dédoublera chaque élément antérieur ;
Toujours de l'orbe calculée approchera ;
Définira limite ; enfin, l'arc, le limiteur
De cet inquiétant cercle, ennemi trop rebelle
Professeur, enseignez son problème avec zèle.

Oui il s'agit de Pi bien sûr ! Ce "poème" n'est pas une simple description de Pi, mais est une aide pour connaître une déjà grosse partie de ses décimales : regardez prenez le nombre de lettres de chaque mot, vous avez Pi !

 

 

Vous avez la musique, maintenant voilà le film :

Un homme d'exception : sur la vie de John Forbes Nash, qui a reçu le prix Nobel d'économie en 1994. Non non ne fuyez pas, on ne peut pas dire que le film parle vraiment de ça...

Le problème c'est que je ne peux rien vous dire pour ne pas tout gâcher, car c'est e genre de film où vous croyez tout ce qu'on vous montre depuis le début (normal!) et en fait on vous retourne tout à la fin j'en ai déjà trop dit... ;)

 

 

Allez assez de divertissement tout fait, faites marcher vos neurones 2 minutes sur ce petit problème, où la question n'est pas de trouver la solution mais de comprendre pourquoi un raisonnement ultra-logique arrive sur un résultat incohérent... :

 

3 amis vont dans un hotel.
Le réceptionniste annonce la chambre a 30€. Chacun donne donc 10€.
Un peu plus tard, le réceptionniste réalise que la chambre est en fait a 25€.
Il appelle le groom et l'envoie, avec les 5€ donnés en trop, rembourser ceux qui ont loué la chambre.
Le groom ne voit pas comment partager les 5€ en 3, et ne veut pas s'embêter, en revanche il veut bien se faire de l'argent sur le dos des autres, alors il rend 1€ à chacun et garde 2€ pour lui.


Le procédé n'est sans doute pas très honnête, mais jusqu'ici tout paraît cohérent.

Seulement réfléchissons : chacun des 3 amis a payé 9€ pour la chambre, cela fait donc un total de 27€.
Ajoutons a ces 27€ les 2€ gardés par le groom, cela fait 29€.

 

Où est l'euro manquant ???

 

Cassez-vous bien la tête dessus, mais si vous ne trouvez pas, surlignez ci-dessous pour voir la réponse apparaître :

Quand on dit que chacun a payé 9€ pour la chambre, donc 27 en tout, en réalité 25€ ont été payés pour la chambre, 3€ ont été rendus, et 2€ ont été gardés par le gromm -> 25 + 3 + 2 on arrive bien à 30€.

Pourquoi on s'est laissé prendre : En disant 27€ on prend déjà en compte ce que le groom a gardé ! En effet : au final ils ont bien déboursé 27€, mais cela correspond aux 25€ pour l'hôtel + les 2€ que le groom ne leur a pas rendu.

Il ne faut donc pas rajouter aux 27€ les 2€ du groom, mais les 3€ qui leur ont été rendus !

 

 

La blagounette de la fin...

1059792840.jpg

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Blog : Meascra
Description : Tout ce qui m'intéresse ! (et on n'a pas encore creusé jusqu'au bout...)
Blogueuse : Clarinette
Créé le : 19 novembre 2011
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